Travel article: L’étonnante cathédrale de sel de Zipaquerá

Travel blogger: Élodie Zanarelli

Trip story: Petite balade en solo

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Cathédrale de sel de Zipaquirá, Parque De La Sal, Zipaquirá, Cundinamarca, Colombie

Colombia 1 day - March 2020


Yoyo et moi décidons de filer à Zipaquerá, petite ville située à quelques heures de bus au nord de Bogota. Nous partons visiter la cathédrale souterraine de sel, l’une des trois structures de ce type existant dans le monde, les deux autres sont situées en Pologne.

On entre dans l’obscurité intrigués par la pénombre et la découverte inconnue à venir. Le guide explique qu’ici tout est en sel, les murs, le plafond, le sol... à l’exception de l’arche métallique sous laquelle nous passons. Le sel se faufile entre les lattes de bois d’eucalyptus.

Intrigués comme des enfants curieux, nous touchons les murs humides et suivons religieusement (c’est le cas de le dire 😅) un long chemin de croix. On s’enfonce dans la pénombre en redécouvrant le calvaire de Jesus grâce à l’audio guide. Je suis étonnée du sérieux et de l’attention que porte Yoyo à cette histoire qu’il aurait sûrement dénué d’intérêt il y a quelques années...

Après une bonne demi-heure, nous arrivons au croisement des chemins face à l’ange Gabriel et une gigantesque croix, le clou de la visite. C’est un truc de ouf, c’est carrément impressionnant !

Quartier libre en fin de visite, on s’étonne des nombreuses attractions cachées dans ces galeries souterraines qui n’ont rien en commun avec la visite : show 3D, théâtre, reconstitution d’une tombe égyptienne... Après une brève pause sous l’arbre de Pocahontas,on passe notre chemin et sortons contempler la vue de la ville. Le gros nuage noir menaçant au dessus de nos têtes se transforme en un énorme orage, on se retrouve sous un abri bus à attendre que les éclairs et la pluie tropicale passent. Ça dure, ça dure et aucun taxi à l’horizon... Après 45 minutes d’attente, je tente une approche près du seul taxi qui se présente. Il n’est pas du coin et n’a vraisemblablement pas le droit de faire de course ici. Un sourire plus tard, il nous emmène vers la gare routière la plus proche. 5 minutes après, nous repartons déjà dans un bus rien que pour nous mais rapidement d’autres passagers entrent et s’en suit un long trajet jusqu’au bon arrêt. Arrivés à destination une heure plus tard et toujours sous la pluie, nous faisons une brève pause dans un café en attendant l’énième bus pour atteindre Villa de Leyva avant la nuit.

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Sébastien LAGOUTTE
May 1, 2020 - 10:55 PM

Impressionnant...truc de ouf...

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